Vers une métropole moderne : le grand chantier ferroviaire de Casablanca. Un coup d’envoi royal pour la mobilité à Casablanca
Avec le lancement d’un vaste projet ferroviaire, Casablanca entre dans une nouvelle ère de transport pour améliorer le quotidien des habitants, réduire les embouteillages et positionner la métropole comme un modèle de mobilité durable au Maroc..
ÉCONOMIE
Rédaction Atlas Original
10/3/20253 min read
Lors d’une cérémonie récente, sa majesté le Roi Mohammed VI a donné le feu vert au lancement d’un vaste plan ferroviaire pour la métropole de Casablanca. Ce projet, estimé à environ 20 milliards de dirhams, marque une étape majeure pour réinventer le déplacement urbain dans la plus grande ville du Maroc.
L’objectif principal est de réduire la saturation du trafic, notamment aux heures de pointe, tout en proposant aux habitants une solution de transport collectif moderne, fluide, confortable et respectueuse de l’environnement.
Ce projet ferroviaire royal a deux grands axes. Le premier est de soulager les routes saturées, en proposant un mode de transport souterrain ou en surface qui s’impose comme une option crédible face à l’usage massif des voitures. Le second est d’embarquer Casablanca dans une dynamique de mobilité moderne, avec des infrastructures de nouvelle génération.
Une des pièces centrales sera la gare Casablanca-Sud, pensée comme un hub multimodal qui permettra de relier plusieurs lignes ferroviaires et d’intégrer d’autres modes (bus, tramways, etc.). À cela s’ajoute le développement des trains métropolitains de proximité, pour connecter les quartiers périphériques à la ville centrale.
Décongestion et modernité


Le coût du projet, de l’ordre de 20 milliards de dirhams, révèle une vision ambitieuse de modernisation.
Mais au-delà du chiffre, c’est la portée économique qui compte : création d’emplois dans la construction, stimulation du secteur ferroviaire, effet d’entraînement sur les industries connexes (signalisation, matériaux, ingénierie).
De plus, ce chantier pourrait encourager une localisation accrue de certaines étapes de production au Maroc, rendant l’investissement plus durable sur le plan industriel.
Investissement et retombées économiques
Pour les habitants de Casablanca, ce plan ferroviaire permettra de transformer leur quotidien. Le temps de déplacement pourrait être fortement réduit, les déplacements plus prévisibles et moins stressants.
L’accès aux zones éloignées, souvent défavorisées, pourrait être amélioré, ce qui renforcera l’équité urbaine.
Cependant, l’acceptation sociale du projet dépendra aussi de la qualité du service : fréquence des trains, tarifs, confort, sécurité et intermodalité avec d’autres transports.
Enjeux sociaux et impacts pour les habitants


Un tel projet n’est pas sans défis. Il faudra maîtriser la coordination entre autorités locales, opérateurs ferroviaires, urbanistes et promoteurs du transport public.
L’intégration avec les infrastructures existantes, routes, tramways, bus, sera cruciale pour éviter les doublons ou les zones mal desservies.
Le financement devra être rigoureux, avec une gestion transparente pour garantir que les coûts ne débordent pas et que l’entretien futur soit assuré.
Enfin, il faudra éviter les retards fréquents dans les grands projets : le respect des délais et des engagements sera un test de crédibilité pour l’État et les acteurs impliqués.
Défis à relever pour réussir
Avec ce plan ferroviaire, Casablanca se dote d’un projet qui dépasse la simple infrastructure : il s’agit d’une transformation portée par la vision royale d’un Maroc moderne et urbain.
Si le projet arrive à combiner efficacité technique, impact social positif et viabilité économique, il pourrait devenir un modèle pour d’autres métropoles marocaines.
Le pari est audacieux, mais il a le mérite d’être clair : faire du transport ferroviaire un pilier durable de la mobilité citadine à Casablanca, pour le bien-être des habitants et le développement de la métropole.
Vers une nouvelle ère de mobilité à Casablanca ?


